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Un journaliste assassiné à Athènes: prémices d'une révolution rouge ?

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Un journaliste assassiné à Athènes: prémices d'une révolution rouge ? Empty Un journaliste assassiné à Athènes: prémices d'une révolution rouge ?

Message par 6clopes Mer 21 Juil - 0:26

Publié le 19/07/2010

Un policier devant le domicile du journaliste Socratis Guiolas, assassiné lundi 19 juillet 2010 à Athènes. AFP - Angelos Tzortzinis

Un journaliste grec a été abattu à bout portant à la sortie de son domicile, lundi à Athènes

Les agresseurs ont tiré vers 5h20 à plusieurs reprises sur Socratis Guiolias, 37 ans, directeur de l'information sur radio Thema 98.9, le tuant sur le coup.

"Quelqu'un voulait faire taire un très bon journaliste d'investigation qui a dérangé beaucoup de gens avec ses papiers", a réagi le président du syndicat des journalistes d'Athènes.




Sokratis Giolias tenait un blog d'information politique et sociale très suivi, Trokiko, qui a révélé de nombreux scandales.

Lundi matin à l'aube, les agresseurs, au nombre de trois au moins, ont demandé au journaliste de sortir de chez lui, sous prétexte qu'on lui volait sa voiture, avant de tirer sur lui. Une vingtaine de douilles ont été retrouvées sur les lieux.

Selon la police, il s'agit du premier crime de ce genre depuis plus de 20 ans en Grèce.

A l'issue d'une analyse balistique des armes utilisées, les enquêteurs considèrent que cet assassinat est un acte "extrémiste".
"Les deux armes de 9mm qui ont tué le journaliste, ont été utilisées dans le passé par le groupe extrémiste, Secte des révolutionnaires", a indiqué un communiqué de la police.

Quelques heures auparavant, une source policière avait indiqué que l'enquête policière s'orientait plutôt vers la piste du crime organisé, excluant dans un premier temps l'éventualité d'un acte extrémiste.

La "Secte des révolutionnaires", apparue en 2009, qui a notamment revendiqué les mitraillages d'un poste de police au cours duquel un policier avait été tué en juin 2009 et en février 2009 le mitraillage de la façade d'une chaîne privée de télévision, qui n'a pas fait de victime, avait menacé de mort "tous les journalistes" dans un texte de revendication l'année dernière.

Le porte-parole du gouvernement grec Georges Pétalotis a condamné "cet acte lâche", lors de son point de presse quotidien, cité par l'Agence d'Athènes Ana. "La démocratie et la liberté d'expression ne sont pas bâillonnées ni menacées", a-t-il souligné.

L'ensemble des partis politiques grecs et les syndicats de la profession ont vivement condamné cet assassinat.


Dernière édition par 6clopes le Jeu 29 Juil - 16:01, édité 3 fois

6clopes

Messages : 1552
Date d'inscription : 23/12/2009

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Un journaliste assassiné à Athènes: prémices d'une révolution rouge ? Empty Re: Un journaliste assassiné à Athènes: prémices d'une révolution rouge ?

Message par Invité Jeu 29 Juil - 12:59

Grèce: nouvelle menaces de la "Secte des Révolutionnaires"


ATHENES (AP) — La "Secte des Révolutionnaires", un mouvement extrémiste grec qui a revendiqué mardi l'assassinat d'un journaliste tué le 19 juillet à Athènes, a menacé mercredi de transformer la Grèce en "zone de guerre".
"Nous sommes en guerre contre votre démocratie", affirme la "Secte des révolutionnaires" dans un communiqué adressé mercredi à un journal de la capitale grecque.
"Les touristes doivent savoir que la Grèce n'est plus un paradis sûr du capitalisme. Nous allons l'intention de le transformer en zone de guerre d'activité révolutionnaire, avec incendies, sabotages, manifestations violentes, attentats et assassinats" contre des policiers, hommes d'affaires et des journalistes que le groupe considère comme corrompus.
Le communiqué accompagné d'un CD contenant une photographie de l'arsenal du groupe -des armes de poing et automatiques, munitions, chargeurs-, comporte une nouvelle revendication de l'assassinat du journaliste Sokratis Giolias.
Agé de 37 ans, marié et père d'un jeune enfant, Sokratis Giolias dirigeait la radio privée d'Athènes Thema FM et tenait un blog d'information à succès, "Troktiko", dans lequel il évoquait régulièrement des scandales financiers et politiques. Il a été tué d'une quinzaine de balles provenant d'armes de poing déjà utilisées par le groupe lors d'autres attentats, selon la police.
D'après les enquêteurs, le quotidien d'Athènes Ta Nea a reçu mardi le communiqué de revendication de l'assassinat, comportant de nouvelles menaces contre la presse, la police et la justice.
L'assassinat du journaliste a été unanimement condamné par les médias et la classe politique. La "Secte des Révolutionnaires" est apparue après les émeutes de décembre 2008 en Grèce, déclenchées par la mort d'un adolescent tué par la police.
Le groupe a revendiqué en juin 2009 le meurtre d'un policier, Nektarios Savvas, qui protégeait un témoin dans un procès pour terrorisme, ainsi que l'attaque d'une chaîne de télévision privée, visée par des tirs et un engin explosif en février de l'année dernière également.
La Secte révolutionnaire avait revendiqué l'attentat contre la chaîne Alter, qui n'avait fait aucune victime, en accusant les médias de manipuler l'information pour soumettre l'opinion publique à l'Etat. "Journalistes! Cette fois nous sommes venus à votre porte, mais la prochaine fois vous nous trouverez chez vous", menaçait l'organisation, qui promettait de s'en prendre aux médias, à la police et à la classe politique.
Selon les résultats des expertises balistiques de la police, les deux armes utilisées pour assassiner Sokratis Giolias avaient déjà servi pour tuer Nektarios Savvas, et l'une d'elles avait aussi été employée pour l'attaque contre Alter ainsi que dans des tirs contre un poste de police en février de l'année dernière également.
Les autorités grecques sont confrontées à des attaques de plus en plus meurtrières de la part des groupes extrémistes depuis les émeutes de 2008. En juin dernier, une lettre piégée a tué un proche conseiller du ministre de la Protection civile dans leurs locaux, qui sont pourtant l'un des bâtiments les plus gardés de Grèce. AP

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