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Belgique suicidaire: « Le compromis ou le chaos »

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Message par 6clopes Lun 30 Aoû - 15:31

lesoir.be / belga

Di Rupo : « Le compromis ou le chaos »
lundi 30 août 2010, 13:48

C’est avec une demi-heure de retard, que le préformateur a tenu une conférence de presse très attendue. Mettant la N-VA et le CD&V au pied du mur, Elio Di Rupo a précisé qu’un accord semblait à portée de main : « Si tous les partis autour de la table font preuve de raison ». Faute de quoi, le chaos politique menacera la Belgique. Relisez l’intégralité du discours d’Elio Di Rupo et chattez avec le politologue Pierre Vercauteren, dès 14 heures
©Belga
C’est en néerlandais que le préformateur s’est d’abord exprimé en mettant clairement la N-VA et le CD&V au pied du mur.
Di Rupo rencontre les partenaires sociaux cet après-midi
Le préformateur Elio Di Rupo a annoncé lundi qu’il rencontrera cet après-midi les partenaires sociaux conformément à ce que lui a demandé dimanche le roi Albert II, à qui il a fait rapport de sa mission.

M. Di Rupo a rappelé l’importance des défis socio-économiques qui attendent le prochain gouvernement et la nécessité de trouver 25 milliards d’euros d’ici 2015 pour assainir les finances publiques.
Rappelant que certains au nord du pays avaient estimé que la recherche d’une solution aux problèmes institutionnels qui minent le pays constituaient la « première urgence », M. Di Rupo a expliqué s’être focalisé sur cette question durant deux mois et demi de préformation.

Dans les volets socio-économique et institutionnel, la responsabilité de chacun est « énorme », a indiqué M. Di Rupo. Si la recherche d’une solution institutionnelle est d’une importance capitale, les négociateurs ont aussi « l’obligation morale » de veiller à l’assainissement du budget de l’État, faute de quoi le pays serait laissé « entre les mains des spéculateurs », a-t-il averti.

Disant son espoir que la raison finisse par l’emporter, le préformateur a refusé de répondre ce lundi aux questions des journalistes. Donnant lecture d’une déclaration en néerlandais puis en français, il a tenu à peser et soupeser chaque terme de sa conférence de presse emprunte de solennité et d’une dramatisation renforcée par le retard de quarante minutes dont il s’est excusé auprès des journalistes présents.
(D’après Belga)

Elio Di Rupo a appelé ce lundi les 7 partenaires en négociation à trouver un compromis équilibré, faute de quoi le chaos politique menacera la Belgique.
M. Di Rupo, à qui le Roi a demandé dimanche soir de poursuivre sa mission de préformation, a rappelé qu’une des tâches qui lui avait été assignées par le roi était de rétablir la confiance. « Si la confiance signifie imposer unilatéralement ses vues, alors on entre dans le champ de l’impossible. Si par contre la confiance signifie la recherche d’un accord équilibré, alors nous restons dans le champ du possible », a-t-il dit à ce propos.

Il a rappelé que ni la N-VA ni le PS, malgré leur victoire électorale, ne peuvent, seuls ou ensemble, imposer leur vue aux autres partenaires.

Il a également rappelé que la N-VA a dit vouloir plus de garanties pour la mise en œuvre d’une révision de la loi de financement et que le CD&V a souligné qu’il était nécessaire d’approfondir l’accord sur la révision de la loi de financement et qu’il fallait déterminer comment trouver les 25 milliards d’euros nécessaires pour assainir les finances publiques.

« L’assainissement des finances publiques est certes important mais si nous nous préoccupons depuis deux mois d’institutionnel, c’est parce que certains partis ont dit qu’il fallait d’abord un accord sur les dossiers communautaires et sur Bruxelles-Hal-Vilvorde », a dit M. Di Rupo.

Place aux experts
Quant à la réforme de la loi de financement, il a dit plaider pour que le groupe d’experts prévu dans l’accord de principe commence le plus rapidement possible son travail et qu’il élabore des modèles qui pourront être soumis au Bureau du plan. Ce dernier vérifiera, par des simulations, leurs conséquences pour toutes les entités du pays.

M. Di Rupo a aussi rappelé que le CD&V avec les autres partis flamands membres du gouvernement bruxellois avait approuvé la nécessité de refinancement de la Région bruxelloise.
Dans sa conclusion, M. Di Rupo a estimé qu’un accord était possible si chacun se montrait raisonnable.
(D’après Belga)


Di Rupo rencontre les partenaires sociaux cet après-midi
Le préformateur Elio Di Rupo a annoncé lundi qu’il rencontrera cet après-midi les partenaires sociaux conformément à ce que lui a demandé dimanche le roi Albert II, à qui il a fait rapport de sa mission.
M. Di Rupo a rappelé l’importance des défis socio-économiques qui attendent le prochain gouvernement et la nécessité de trouver 25 milliards d’euros d’ici 2015 pour assainir les finances publiques.
Rappelant que certains au nord du pays avaient estimé que la recherche d’une solution aux problèmes institutionnels qui minent le pays constituaient la « première urgence », M. Di Rupo a expliqué s’être focalisé sur cette question durant deux mois et demi de préformation.
Dans les volets socio-économique et institutionnel, la responsabilité de chacun est « énorme », a indiqué M. Di Rupo. Si la recherche d’une solution institutionnelle est d’une importance capitale, les négociateurs ont aussi « l’obligation morale » de veiller à l’assainissement du budget de l’État, faute de quoi le pays serait laissé « entre les mains des spéculateurs », a-t-il averti.
Disant son espoir que la raison finisse par l’emporter, le préformateur a refusé de répondre ce lundi aux questions des journalistes. Donnant lecture d’une déclaration en néerlandais puis en français, il a tenu à peser et soupeser chaque terme de sa conférence de presse emprunte de solennité et d’une dramatisation renforcée par le retard de quarante minutes dont il s’est excusé auprès des journalistes présents.

6clopes

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Message par 6clopes Mer 1 Sep - 8:41

LA PRÉFORMATION GOUVERNEMENTALE
C’est la fin des négociations à sept
V.d.W. et M.Bu.

Mis en ligne le 01/09/2010

La N-VA ne participera plus à des réunions plénières avec les six autres partis. Le préformateur est dans l’impasse. Et les libéraux sont dans l’antichambre.
Politic Twist, le blog politique décalé
On est sur le fil du rasoir. On sent très bien que l’heure est grave et que tout est désormais possible : la reprise des négociations telles que vécues durant huit semaines apparaît très improbable. Echec de la mission d’Elio Di Rupo? Avec, au terme, la crise dans toute sa splendeur. Ou autre hypothèse : les chaises musicales...

1Où est est-on? La situation semble tout à fait figée. Depuis la dernière négociation plénière qui a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche, les ponts entre le PS et la N-VA sont quasi rompus. Lundi, Elio Di Rupo a refait un point de la situation, version un peu dramatisante, évoquant un possible chaos en cas d’échec. Et a rejeté la responsabilité du blocage sur deux partis, le CD&V et la N-VA. Bart De Wever a relancé la balle dans le camp fra,ncophone: ce n’est pas moi qui bloque, ce sont les autres. Bref, devant l’impasse, Elio Di Rupo pourrait rapidement retourner vers le Souverain. "Et le plus tôt sera le mieux", martèle même un négociateur.

2Que veut la N-VA? Les nationalistes flamands réclament une négociation PS/N-VA mais ne se font plus guère d’illusion: le Parti socialiste a déjà jeté cette hypothèse aux orties. Un point est désormais clair pour la N-VA: plus question de s’asseoir à une table de négociation en compagnie des six autres partis (PS, CDH, Ecolo, CD&V, SP.A et Groen!). "C’est fini ce genre de réunion plénière: cela ne mène à rien du tout. argue-t-on dans les rangs de la N-VA. Il faut définitivement passer à autre chose. Personne ne comprend pourquoi Elio Di Rupo a prolongé sa mission: on tourne en rond, on ne sait plus quoi faire." La N-VA plaide maintenant avec force pour que le préformateur accepte d’ouvrir le jeu aux libéraux francophones et flamands. C’est que, sur tous les sujets - à l’exception de la scission de Bruxelles-Hal-Vilvorde - la négociation sera plus facile avec le MR et l’Open VLD qu’avec Ecolo et le CDH, estiment les nationalistes flamands. Ceux-ci tiendront une réunion d’orientation stratégique sur les suites (éventuelles) des négociations ce mercredi matin. Un leader francophone, pourtant, se désespère: "Bart De Wever finira par nous épuiser tous. Chacune de ses demandes, on les a rencontrées. Il n’est quasiment plus possible d’aller plus loin."

3Sans la N-VA? Certains carressaient dès lors l’idée soit d’isoler la N-VA, soit de se passer carrément de la N-VA. Pour cela, il faudrait déscotcher le CD&V de la N-VA ? "On se demande pourquoi ce parti a encore besoin d’un président..., ironise un francophone, il suffit qu’il donne les clés de son parti à Bart De Wever." Mais c’est mission impossible - du moins très improbable. Parce qu’aucun parti flamand ne semble prêt à ce scénario : tous craignent au contraire qu’en isolant De Wever, on ne ferait que le renforcer. Donc, il est quasiment impossible de se passer de la N-VA. Preuve concrète: le SP.A qui avait joué dans le jeu du préformateur le week-end dernier en acceptant son "ultime" proposition passe désormais pour le parti qui a rompu le front flamand. Et est déchiré sur la voie à emprunter...

4Avec les libéraux? Bart De Wever n’en fait plus mystère: il souhaite que les libéraux puissent être associés aux négociations. Mais cette demande se heurte, pour l’heure, à un "non" catégorique de la part du préformateur (et président du PS) Elio Di Rupo. Les socialistes francophones préféraient maintenir les libéraux dans l’opposition. Néanmoins, si les choses patinent, si aucune solution avec les sept partis actuels ne peut être trouvée... Mais ce changement de partenaire doit être habilement négocié - et passera vraisemblablement par la case "Château de Laeken". Dans cette hypothèse, un nouveau round de consultations royales serait à l’ordre du jour.

Ce scénario, qui n’est pas celui du PS actuellement, pourrait néanmoins reprendre vigueur : plutôt que de se le voir imposer, Elio Di Rupo préfèrerait peut-être le gérer, voire l’initier lui-même. Avec quelles chances de réussite? C’est que l’on bute assez vite sur certaines évidences.

Car il est évidemment impossible d’envisager l’arrivée des libéraux dans les négociations, plus proches des thèses socio-économiques de la N-VA, sans que ces mêmes libéraux exigent de jeter un œil sur les pré-accords conclus entre les sept actuels au niveau communautaire: transferts de compétences, révision de la loi de financement et surtout BHV et Bruxelles. Et là, on n’imagine pas non plus que le MR et le FDF en particulier - qui redisent haut et fort que les francophones sont en train de capituler en rase campagne (voire la carte blanche de Damien Thiry, bourgmestre FDF de Linkebeek, p. 51) - avalent sans broncher les accords qu’ils dénoncent aujourd’hui. Le recours aux libéraux ne résoudrait donc pas tout. D’autant que, pour le MR, il serait extrêmement périlleux d’entrer dans un gouvernement fédéral - qui plus est dirigé par Elio Di Rupo - sans être présent dans les gouvernements des entités fédérées. Un leader francophone, pourtant, analyse la situation autrement: "Il y a une magnifique carte à jouer pour le MR. Le deal BHV? Ce n’est pas eux qui l’ont négocié. La loi de refinancement? Ils ne sont pas au pouvoir dans les entités fédérées. Il y a clairement un passage pour eux"...

5En sortira-t-on un jour? Curieusement, le pessimisme grandit au Sud, car la méfiance est donc là et bien là. Et la stratégie de Bart De Wever semble être gagnante à tous les coups :

- soit il exige encore l’un ou l’autre symbole et finit par obtenir de nouveaux trophées ; dans ce cas il peut revenir en Flandre les bras chargés et c’est la victoire ;

- soit il obtient l’arrivée des libéraux à la table des négociations ;

- soit il pratique jusqu’au bout la stratégie de la terre brûlée et pousse ses exigences jusqu’à un niveau où les francophones ne pourront plus suivre. C’est l’échec mais il apparaît plus que jamais comme l’homme qui n’a pas cédé aux francophones.

Dans ces trois cas de figure, l’homme est gagnant. Il le sait. C’est ce qui fait sa force...

6clopes

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Message par 6clopes Mer 1 Sep - 8:55