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Rubrique Jeux & détentes, le Stratego géant: JP UNO e DUE sous le feu sacré de la Sainte Famille

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Message par 6clopes Mer 10 Mar - 6:19

Tentative d'assassinat de Jean-Paul II du 13 mai 1981

Le mercredi 13 mai 1981, Mehmet Ali Ağca, intime de KENAN Arikan (extrémiste turc lié OLP, a repris la tête de ce réseau suite arrestation WAKKAS), membre de l'organisation nationaliste turque des « Loups gris (cf GAL, SAC, etc) », tira deux fois sur Jean-Paul II sur la place Saint-Pierre à Rome. Selon les résultats de l'enquête menée par une commission parlementaire italienne, il s'agissait d'un complot ourdi par plusieurs États du bloc communiste. Bien que cette théorie soit la plus vraisemblable, d'autres pistes ont continué à être évoquées jusqu'à ce jour. OU bien cette partie de stratego se situerait-elle en cette frange indéfinissable; celle de la manipulation, de la désinformation, du triple jeu au minimum bref de la guerre pas si froide, avant tout intégrale, mêlant stratégie, pouvoirs, propagande et commerces lucratifs ? Faut-il réellement rejeter une hypothèse à l'exclusion des autres ? N'est-ce pas le rôle de la contre information: amalgamer et saucissonner ?!

Selon Michel Roussin, alors directeur de cabinet du directeur général du SDECE, des rumeurs auraient circulé dès la fin de l'année 1979 selon lesquelles un attentat était en préparation contre le pape, sans doute fomenté par les autorités politiques du bloc communiste. Dès le mois de janvier 1980, le Vatican est prévenu, « par l'intermédiaire d'un important responsable de l'Église de France, ami du directeur général (Alexandre de Marenches) et ancien de la France libre ». Cependant, le Vatican reste sceptique3. Le SISMI, le service italien de renseignement, est donc prévenu en parallèle, sans guère plus de résultat.

Le déroulement officiel de l'attentat

Le 13 mai 1981, le turc Mehmet Ali Ağca tire à trois reprises sur le pape Jean-Paul II qui se trouvait sur la place Saint-Pierre dans l'enceinte du Vatican pour l'audience générale hebdomadaire devant 20 000 fidèles, avant d'être rapidement maîtrisé par la foule et les services de sécurité du pape4.

Les différentes thèses sur les commanditaires
Un assassinat commandité par l'URSS, avec l'aide de la Bulgarie et de la RDA

Mehmet Ali Ağca a affirmé que Serguei Antonov, un responsable du bureau romain de la compagnie aérienne Balkan Air, lui avait fourni le pistolet avec lequel il a grièvement blessé Jean-Paul II et aurait agi sur ordre des services secrets bulgares. Cependant, aucune preuve déterminante n'a été apportée à ces accusations. Serguei Antonov est d'ailleurs acquitté en 1986 pour « insuffisance de preuves ». L'ouverture des archives des services secrets communistes bulgares en 1989 n'apporte guère d'éléments nouveaux et l'État bulgare, qui avait toujours défendu son innocence, lui a accordé en 2002 « une pension pour mérites exceptionnels ». Au cours d'un procès en Turquie, Abdullah Çatlı, autre membre des Loups gris (contact DELLE CHIAIE) a affirmé avoir donné lui-même l'arme à Ağca.

Pourtant, le rapport, publié en 2006, de la « commission Mitrokhine », commission parlementaire italienne chargée d'enquêter sur les activités des services secrets communistes en Italie pendant la guerre froide semble confirmer la responsabilité du bloc de l'Est. L'attentat contre Jean-Paul II aurait été décidé par le dirigeant soviétique Léonid Brejnev, puis mis en œuvre par les autorités militaires d'URSS. Le GRU, service secret militaire soviétique, aurait « ensuite procédé à une répartition des tâches ». Dans cette opération, les services bulgares auraient servi de « couverture » tandis que la Stasi, la police secrète est-allemande, aurait été chargée de la « désinformation ».

Le sénateur Paolo Guzzanti, qui a présidé cette commission, mentionne également le fait que le juge antiterroriste français Jean-Louis Bruguière lui aurait confié en octobre 2004 avoir acquis la conviction que l'attentat commis par Ali Agca contre le pape le 13 mai 1981 avait été l'œuvre du GRU.

Lors d'un voyage en Bulgarie en mai 2002, Jean-Paul II avait déclaré en revanche qu'il n'a jamais cru en la piste de la « connexion bulgare », déjà soutenue à l'époque par Michael Ledeen.
La Bulgarie et l'URSS nièrent formellement être impliquées dans cette tentative d'assassinat, de même que Markus Wolf, ancien maître-espion de la Stasi.

La poursuite de la « stratégie de la tension »

Selon Le Monde diplomatique, le groupe des Loups gris, dont faisait partie Mehmet Ali Ağca, aurait été manipulé » par Gladio, réseau « stay-behind » de l'OTAN. L'objectif de l'assassinat aurait été de poursuivre la stratégie de la tension en Italie, dans la continuité de l'attentat de la gare de Bologne en 1980.
Le Monde diplomatique souligne ainsi que Mehmet Ali Ağca a été aidé par Abdullah Çatlı, autre membre des Loups gris et membre notoire de Gladio. La journaliste Lucy Komisar soutient également cette thèse, tandis que l'historien Daniele Ganser évoque, dans son livre sur Gladio publié en 2005, les liens entre les Loups Gris, la CIA et Counter-Guerrilla, la branche turque de Gladio.

La participation possible de Cosa Nostra

Une autre théorie, non contradictoire avec les deux précédente, implique la mafia. Elle aurait probablement participé à l'aspect logistique de l'opération. Cette idée est corroboré par les déclarations de plusieurs repentis de l'organisation criminelle, en particulier Vincenzo Calcara. Dans ses mémoires sur les déclarations faites au juge Paolo Borsellino, il est question entre autres de l'attentat à Jean-Paul II. Calcara raconte qu'il a été personnellement chargé par l'entrepreneur mafieux et maçon Michele Lucchese (en contact avec Monseigneur Paul Marcinkus) de se rendre à Rome le 12 mai 1981, pour prélever le jour suivant deux Turcs armés place Saint-Pierre. 20 minutes après l'attentat, seul un Turc se présente au lieu de rencontre, très agité et escorté par Sergueï Antonov (arrêté et acquitté pour faute de preuve) proche de la Mafia bulgare. Avec le Turc, Saverio Furnari (capodecina de la famille de Castelvetrano) et Vincenzo Santangelo (défini comme « le filleul de notre chef absolu Francesco Messina Denaro »), Vincenzo Calcara retourne à Milan et à Paderno Dugnano, dans la maison de Lucchese, où Furnari et Santangelo tuent le Turc. C'est Calcara qui l'enterre, mais lorsqu'il retourne sur les lieux avec les magistrats, la terre avait été « visiblement » retournée et le cadavre avait disparu.

( pierre duys d'après source: http://fr.dofollow.be/wiki/Tentative_d'assassinat_de_Jean-Paul_II_du_13_mai_1981 )



Dernière édition par 6clopes le Mer 10 Mar - 7:22, édité 2 fois

6clopes

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Rubrique Jeux & détentes, le Stratego géant: JP UNO e DUE sous le feu sacré de la Sainte Famille Empty Les élus de Dieu ne sont pas là par hasard...

Message par 6clopes Mer 10 Mar - 6:49

Jean-Marie Villot, fils de Joseph Villot et de Marie Laville, né le 11 octobre 1905 à Saint-Amant-Tallende en France et mort le 9 mars 1979 à Rome en Italie, était un homme d'Église français, cardinal secrétaire d'État de 1969 à 1979, ayant ainsi servi sous les papes Paul VI, Jean-Paul Ier et Jean-Paul II.

Rôle présumé dans la mort de Jean-Paul Ier

Certains auteurs, parmi lesquels le journaliste britannique David Yallop dans son livre Au nom de Dieu, émirent l'hypothèse que le Cardinal Villot ai joué un rôle avec Monseigneur Marcinkus , le Cardinal Cody, Licio Gelli (Loge P2), et Roberto Calvi (Banco Ambrosiano) dans la mort du pape Jean-Paul Ier, qui eut un pontificat de seulement 33 jours et avec lequel il y avait une forte hostilité sur la manière de conduire les finances vaticanes. En effet, devenu Pape, Albino Luciani avait l'intention de revenir avec l'Église aux idéaux originaire d'humilité et simplicité, en transformant profondément la politique financière du Vatican. Selon cette thèse, la mort du pape dans la nuit du 28 au 29 septembre 1978 aurait été causée par un empoisonnement. Cette théorie est corroborée par les déclarations du repenti Vincenzo Calcara au juge Paolo Borsellino. Calcara parle d'un entretien avec l'entrepreneur mafieux Michele Lucchese advenu quelques jours après la tentative d'assassinat de Jean-Paul II. Lucchese révèle à Calcara que Jean-Paul II était en train de suivre la même politique que Jean-Paul I qui voulait « rompre les équilibres à l'intérieur du Vatican » en redistribuant les biens de la banque vaticane, en changeant les dirigeants du IOR et du secrétariat d'État (Marcinkus et Villot). La thèse de David Yallop a été fortement réfutée par l'historien John Cornwell qui, au terme de son enquête (Comme un voleur dans la nuit) conclut que Jean-Paul Ier est mort écrasé par l'ampleur d'une tâche à laquelle il n'était pas préparé et pour laquelle la Curie n'a pas songé à l'assister comme elle aurait dû.

6clopes

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Rubrique Jeux & détentes, le Stratego géant: JP UNO e DUE sous le feu sacré de la Sainte Famille Empty A table il n'y a pas d'ennemis

Message par 6clopes Mer 10 Mar - 7:02

Le 21 août 1967, Marcinkus entre dans la maçonnerie, avec le numéro de matricule 43/649 et le surnom de "Marpa". Son nom fut trouvé dans une liste contenant 121 ecclésiastiques maçons, parmi lesquels Jean-Marie Villot. On peut raisonnablement penser qu'ils furent membres de la P2.

Rôle présumé de Marcinkus (américain) dans l'enlèvement de Emanuela Orlandi
Le 22 juin 1983, Emanuella Orlandi, fille d'un important fonctionnaire du Vatican et citoyenne vaticane est enlevée. En juin 2008, Sabrina Minardi, témoin lors du procès contre la Banda della Magliana, ex-compagne du chef de bande Enrico Depedis, a declaré que Emanuella Orlandi aurait été enlevée et tuée par l'organisation criminelle de De Pedis. De Pedis qui était en contact avec Marcinkus à travers Roberto Calvi aurait dit que l'enlèvement venait d'un ordre de Marcinkus, qui voulait envoyer un "message". La publication des verbaux de Sabrina Minardi à la magistrature ont suscité la protestation du Vatican

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Rubrique Jeux & détentes, le Stratego géant: JP UNO e DUE sous le feu sacré de la Sainte Famille Empty et pour corser le tout...

Message par 6clopes Mer 10 Mar - 7:23

http://laplumeetlerouleau.over-blog.com/article-1981-secrets-et-raison-d-etat-au-vatican-40515181.html


amusez-vous bien....

6clopes

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Message par grand lug Mer 10 Mar - 10:24

Allez, tous au bénitier, oui, mais avec de jolies nonnes, celles de la piscine privée du pape au vatican: Et vive les nonnes sauveteuses, spécialistes des massages papaux ! AMEN

grand lug

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