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La mafia albanaise choisit la Belgique

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La mafia albanaise choisit la Belgique Empty La mafia albanaise choisit la Belgique

Message par 6clopes Sam 13 Fév - 18:22

La mafia albanaise choisit la belgique
ALAIN LALLEMAND
lundi 01 octobre 2007, 18:21, source: lesoir.be

En quinze ans, les gangs albanais ont envahi l'Europe. De Bruxelles à Liège, ils prennent racine chez nous.

Albano-colombien: la double nationalité de Frederik Durda était tout un programme. L'arrêt de ses trafics de cocaïne a nécessité la coopération de sept Etats, pas moins. Ph. Gent Shkullaku/AFP.

Une carte de l'Europe (voir en page 3) le démontre sans ambiguïté : les itinéraires empruntés par les mafieux albanais convergent tous vers la Belgique, plaque tournante entre est et ouest ou nord et sud du continent, porte d'accès vers la Grande-Bretagne.

Bruxelles et surtout Liège sont désormais les ports d'attache de ces gangs venus des rives de l'Adriatique. Leur présence dans nos contrées n'est pas neuve. Mais en quinze ans, les bandes se sont organisées et modernisées. Elles assurent la logistique d'autres mafias, notamment vietnamiennes. Et elles mobilisent bien sûr de nombreux enquêteurs.

De Tirana à Bruxelles, notre reportage trace le profil de cette nébuleuse criminelle qui a pris racine en Belgique.

Crime organisé La coopération entre Tirana et Bruxelles se construit avec peine
De Soho à Liège, nouvelle vague de parrains albanais
Moins visibles, plus efficaces : les gangs de Tirana et Vlorë dament le pion aux mafias italiennes et jamaïcaines.
reportage

Tirana

de notre envoyé spécial

Trois hommes comme ceux-là, jamais l'aéroport de Tirana n'en avait vu débarquer avant ce 18 avril. Trois détenus encadrés chacun de deux policiers, belge et albanais. Et quels détenus : l'un intercepté alors qu'il était en fuite en Serbie-Monténégro, puis ses deux complices planqués en Italie, extradés d'abord vers la Belgique. Tous trois renvoyés, ce mercredi-là, vers l'Albanie où ils iraient rejoindre un quatrième complice.

Imagine-t-on le casse-tête pour le Parquet de Gand qui a ficelé le dossier ? Il faudra pourtant s'y habituer : en quinze années, depuis leur débordement sur l'Europe à l'été 1991, les mafias albanaises se sont professionnalisées, se sont ouvertes aux autres ethnies, elles ont abandonné la part de violence qui les rendait trop visibles et amélioré les activités classiques de prostitution, trafics de drogue, traite des êtres humains, pour entrer dans des circuits criminels bien plus complexes. « Profil bas et souplesse », résume-t-on à la KUL, où on suit le dossier de près.

Conséquence : le quartier de Soho (Londres), traditionnellement tenu par les Jamaïcains, est passé sous contrôle des Albanais ; dans le quartier de Queens (New York), le gang Rudaj a détrôné la famille Lucchese, pourtant l'une des cinq familles historiques de La Cosa Nostra. En Italie, la mafia des Pouilles, Sacra Corona Unita, a adopté les Albanais comme partenaires privilégiés. Même la mafia sicilienne, Cosa Nostra, leur a fait une petite place, et ils ont leurs entrées en Colombie depuis longtemps.

En Belgique ? Point de rencontre d'opérations conjointes entre Albanais et Vietnamiens, Indiens ou Chinois, les villes de Liège, Verviers, Bruxelles, Namur, Gand, Anvers prennent de plein fouet la nouvelle vague. Pour les mafieux albanais, le Benelux demeure le terrain d'échange de l'héroïne turque contre la cocaïne colombienne et l'XTC néerlandaise. En matière de traite des êtres humains, puisque Londres demeure l'Eldorado absolu, la Belgique est le point de passage obligé, celui par lequel les Albanais forcent les clandestins à transiter, qu'ils viennent de Russie ou d'Arabie saoudite. Ne demandez pas où s'est installé le seul nouvel agent de liaison de la police fédérale belge, vous l'avez déjà deviné : il est à Tirana.

Un choix évident, si on revient quelques instants sur la triple extradition de Gand : il avait fallu deux années pour comprendre pourquoi le 24 avril 2004, à Gand, un certain Mario Zykaj avait été abattu par le milieu. « On lui avait confié de la cocaïne, il l'avait perdue, explique Ardian Visha, directeur des relations internationales au parquet général de Tirana. Il ne savait pas rembourser, il a été abattu. » Ensuite, il avait fallu localiser les quatre malfaiteurs, explique Mme Van Praet, première substitute du procureur du roi de Gand. Sokol Brahimi, 43 ans, est arrêté en Serbie-Monténégro, extradé en Belgique. Ilir Çelaj et Akil Hallvatori, 27 et 23 ans, sont localisés en Italie. Extradés eux aussi vers la Belgique. Mais, pas de chance : le 4e homme, le tueur présumé, est déjà incarcéré en Albanie pour d'autres méfaits. Or Tirana n'extrade pas ses nationaux.

Un problème ? Pas vraiment : la politique belge est désormais de faire purger les peines de prison de criminels étrangers dans leur pays d'origine. Alors, pourquoi ne pas donner à l'Albanie la charge du procès entier ? Le parquet de Gand ira négocier à Tirana un procès global qui pourrait se dérouler dès ces prochains jours à Shkodra.

Soit : plus de trois ans après le meurtre, ce (petit) dossier est sur le point d'aboutir. Les concepts de justice, de police ou de lutte contre le crime organisé sont en train de s'installer en Albanie, avec l'aide de tous les pays d'Europe submergés par la mafia albanaise. Une riposte laborieuse, dans la douleur : nous l'avons écrit, la Belgique a dû ouvrir, il y a pile un an, un bureau d'officier de liaison au coeur de Tirana. L'Italie, elle, en a... vingt. Oui, vous avez bien lu : vingt officiers de liaison pour la seule Albanie.

De quoi faire pâlir d'envie l'Albanie elle-même : au cinquième et dernier étage du parquet général albanais, Ardian Visha domine d'un regard la petite dizaine de postes de travail de ses collaborateurs, séparés l'un de l'autre par d'épaisses cloisons de verre dans lesquelles se perdent les sonneries de téléphone et bruits de voix. C'est ici que se nouent les coopérations judiciaires de Tirana avec l'étranger. Ils sont dix seulement, ils n'étaient que trois il y a huit ans. Toute l'Albanie est ainsi en phase de lent réveil : il n'y a même pas deux ans qu'ils disposent des moyens d'intercepter les communications GSM ; ce n'est que depuis 2005 qu'ils disposent d'un gouvernement décidé à décapiter le crime organisé : 43 parrains mafieux, 104 tueurs à gages arrêtés en deux ans. « Avant, lorsqu'on adressait un rapport d'enquête à Tirana, on s'attendait toujours à le voir atterrir sur le bureau du parrain local », affirme un policier liégeois. Aujourd'hui encore, des magistrats albanais nous disent ne pas être entièrement convaincus que la « grande lessive » soit enclenchée.

Il était pourtant grand temps que le pays se réveille : à l'heure où l'opposition crie aux atteintes à la liberté de la presse, un seul clan criminel, celui de Vajdin Läme, avait mis la main sur deux télévisions, trois radios, une entreprise de travaux publics, etc. Läme lui-même a été exécuté avec une charge d'explosif C-4 logée dans l'ascenseur de son immeuble et déclenchée par un GSM mis en mode « vibreur ». La griffe d'une mafia en pleine mutation technologique et logistique, qui va jusqu'à se battre au couteau avec la mafia pakistanaise pour le contrôle de parkings d'autoroute belges.

« Nous en extradons désormais 50 à 60 par an, venus pour l'essentiel d'Italie, de Grèce, de Turquie, d'Allemagne, de France, de Belgique, de Suède, de Grande-Bretagne et des Etats-Unis », explique Visha. Les extraditions ne sont qu'un aspect du travail, la coordination des enquêtes en est un autre. Ainsi cette instruction sur un meurtre commis en 2004 dans une forêt britannique : Scotland Yard a fourni l'analyse des pollens sur le corps de la victime, les Albanais ont saisi les chaussures (avec pollen) au domicile du tueur. Le puzzle s'emboîte, le verdict est tombé : 23 années de prison albanaise... Tout finit par arriver, même des succès.

Le Kanun, loi du silence des Albanais, n'est pas un polar
Vingt-quatre chapitres, 1.263 règlements transmis depuis des siècles par tradition orale : le mythe veut que la loi coutumière du Nord de l'Albanie, dite « Kanun », ait été rédigée par Lekë Dukagjini (1410-1481). Qu'importe : la chute du communisme, le chaos de 1991, la quête forcenée d'une identité albanaise après tant d'invasions, enfin le désastre financier de 1997 ont légitimé le retour à un code d'honneur brutal, clanique, patriarcal que certains villages n'ont jamais abandonné depuis l'invasion turque.

C'est ce « Kanun » qui étaye toute propriété terrienne, l'usufruit du moindre pommier, les villages, les conseils d'anciens, les clans et, par-delà, les « bannières » ; organise l'assujettissement total de la femme, qui n'a d'autre droit que celui de la nourriture et des vêtements ; c'est ce texte qui codifie les crimes d'honneur, la vengeance du sang.

Aujourd'hui aucun policier, ni en Albanie ni en Belgique, ne met en doute l'importance du Kanun dans le code d'honneur du crime organisé albanais. « Le meurtre albanais de Huy, le 2 mai 2006 près des Récollets ? Meurtre Kanun », confirme un policier de la province de Liège. Seule question : quelle est la part de fidélité au code originel ? « Certains disent qu'ils appliquent le Kanun, explique Ardian Visha, magistrat du bureau du procureur général de Tirana, mais ils vont au-delà. Nous avons eu un cas de ce genre récemment : en punition d'un crime commis en Espagne, ils ont tué la mère de l'assassin à Vlorë. Une femme ! Or, selon Kanun, femmes, prêtres et enfants sont hors le sang, extérieurs aux dettes de sang. » Les vendettas sans fin engendrées par le Kanun représentent une authentique nuisance : « C'est pour cela que nous nous attaquons à ce point aux homicides, résume Visha. Nous voulons briser la chaîne des meurtres qui découlent d'un premier homicide. »

Du « Kanun » à Liège

« Oui, on voit ce Kanun remonter jusqu'à Liège, constate le commissaire divisionnaire François Farcy. Dans le cas d'une affaire où on brise la loi du silence, ce n'est déjà pas évident (d'éviter le Kanun). Mais quand, en plus, pour se défendre, un Albanais insulte l'autre en disant Je nique ta mère alors que la mère est morte il y a un mois, cela retourne au pays, et pfuuuiiit, conseil de famille, etc. : il faut trouver la dette à payer ! On est en plein dans le Kanun... »

Jana Arsovska, criminologue, doctorante à la KUL, étudie l'impact du contexte socioculturel sur la pratique criminelle albanaise. Elle voit surtout dans le Kanun une autojustification : « Par exemple, dans la culture albanaise, si la personne que vous hébergez commet une faute, vous en prenez le blâme. Même si vous êtes dans une relation de sang (NDLR : de vengeance) avec votre hôte, vous faites tout pour lui. Donc aujourd'hui, vous allez dans un bar, et vous cherchez une dispute : vous prenez prétexte d'une addition trop salée, par exemple. Sous-entendu : Je suis votre hôte et vous m'avez déshonoré, car en tant qu'hôte, je peux vous demander n'importe quelle somme d'argent et vous me la donnerez. Voyez comme cela est tordu : on utilise un prétexte culturel pour réaliser un racket. »

Altin Arapi

36 ans, né à Vlorë

Tueur froid ou victime du régime albanais ?
Est-il un tueur ou un homme persécuté par le régime albanais ? Pour Tirana, pour Interpol et plusieurs policiers occidentaux en poste en Albanie, il n'y a pas photo : le 29 septembre 2003, en posant sa main gauche, sans gant, sur le toit du véhicule du procureur général alors que, de la main droite, il abattait froidement le chauffeur du haut magistrat, Altin Arapi aurait laissé une magnifique signature dactyloscopique sur la peinture métallisée. Pourtant, la signature GSM d'Arapi est elle aussi très claire : Altin Arapi vit librement à Bruxelles. Interpellé le 30 octobre 2003, il a été relâché le 22 novembre 2004 après que la Belgique eut refusé son extradition vers l'Albanie. Et qu'importe que Tirana vienne de le condamner à la prison à vie par défaut : Arapi est aujourd'hui demandeur d'asile en Belgique.

Son volumineux dossier albanais commence à empoisonner les relations entre Tirana et Bruxelles. « C'est un cas de meurtre et cet homme est libre en Belgique : c'est inacceptable ! » tonne Tirana.

Où est l'astuce ?

La culpabilité fait peu de doute.

Techniquement par contre, le dossier albanais ne résisterait pas, dit-on, à un recours en cassation...

Liège-Bruxelles, noeud mafieux
Ces derniers mois, l'expansion albanaise en Europe et le rôle pivot de la Belgique ont fait l'objet d'une pluie de publications, que ce soit à la KUL (Leuven), à la VU (Amsterdam), dans les colonnes de la revue spécialisée Jane's Intelligence ou dans les think tank d'analyse criminelle.

Que fait la police ? Elle n'est pas en reste : elle a lancé, il y a 18 mois déjà, sur les arrondissements de l'Est de la Belgique, un projet-test de lutte contre la mafia albanaise. Et ce que nos policiers ont découvert jusqu'ici est ahurissant : cette mafia se sent à ce point à l'aise dans ses réseaux criminels qu'elle a quitté le centre de Liège, gagné les quartiers huppés, est effectivement moins visible, plus « sophistiquée », et assure désormais la logistique d'autres groupes, notamment vietnamiens (à Bruxelles, le magistrat Eric van der Sypt évoque les Indiens et les Chinois).

« Les Vietnamiens amènent les clandestins à Lille et Paris, via Moscou et l'Allemagne, détaille le commissaire divisionnaire François Farcy (police fédérale de Liège). Les Albanais reprennent la main en Belgique, assurent le passage des clandestins à Londres via Ostende ou Calais. Une fois en Grande-Bretagne, les clandestins passent dans la prostitution, les ateliers de confection, voire les plantations clandestines de cannabis dans les campagnes. »

Particularité : tous les gars de ce réseau spécifique viennent de la seule ville de Tropojë, une ville dont les clans mafieux ont essaimé dans toute l'Europe mais singulièrement en Belgique (notre carte). Leur aisance financière est consternante : ils donnent jusqu'à 200 appels GSM internationaux en 24h00, sur cartes prépayées, avalent des milliers de kilomètres en voiture. L'argent criminel ne reste pas ici : il part pour l'Albanie, est investi dans l'immobilier, et les heureux propriétaires exilés reçoivent régulièrement sur leur portable, par MMS, les images de leurs bâtiments en construction...

Anciens flics, anciens espions

Enfin, pour majorité, ces mafieux sont d'anciens policiers. La présence d'anciens des services de sécurité dans les réseaux albanais est un classique : c'est le cas dans 13 dossiers albanais sur 50, a conclu en 2006 la KUL. C'est important pour le réseau albano-vietnamien : vu de l'extérieur, selon les écoutes téléphoniques, cela n'avait l'air de rien. Mais en réalité, leur désordre était parfaitement... organisé, comme le montre une observation réalisée entre Bruxelles et Liège : « Cette fois-là, se souvient le commissaire Farcy, leur montage foire. Les clandestins sont renvoyés sur Paris, cela va chipoter durant près de deux mois et demi. Nous pensons même arrêter les observations. Puis, d'un coup, tout se met en route en quatre coups de téléphone. Le gars de Bruxelles sonne à celui de Liège, qui prévient celui en Allemagne, les Vietnamiens réactivent la filière, les clandestins sont mis dans le TGV, ils arrivent gare du Midi... » Et là, la surprise continue : des voitures arrivent, chargent les clandestins. À ce moment, les criminels albanais, anciens pros de la sécurité, mettent en oeuvre des contre-filatures : ils utilisent le tram, le métro, voyagent par deux pour donner l'impression qu'ils dispersent leurs clandestins. En fait, ils les regroupent au terme de

la manoeuvre pour leur faire prendre l'autoroute d'Ostende. Plus futés qu'il n'y paraît, les gars de Tropojë...

L'Europe dans les cordes
ENTRETIEN

TIRANA

DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL

A 62 ans, après une carrière qui l'a mené aux plus belles fonctions - les forces spéciales en Bavière, Europol, les meilleures écoles du FBI, de la DEA - l'Allemand Klaus Schmidt ne se mettra plus en colère. Le dépit, la lucidité froide lui vont mieux. Mais lorsqu'on est depuis cinq ans à la tête de la mission d'assistance policière de la Communauté européenne en Albanie (Pameca), et que votre mission s'apprête à mettre la clé sous le paillasson fin 2007 sans avoir atteint tous ses objectifs, et avec un crime organisé en pointe, un sentiment de colère ne serait pas forcément déplacé : « La Commission européenne veut-elle vraiment changer quelque chose avec ses programmes à la Mickey Mouse ? Seule une stratégie à long terme peut marcher, nous explique-t-il. L'Albanie mérite un autre traitement. Le court terme, c'est jeter l'argent par les fenêtres... »

Est-ce à dire que vous n'avez rien engrangé depuis les débuts de la Pameca ?

Le travail que nous avons fait ici, je le juge de « bon » à « très bon ». Mais tout est très lent : il y a beaucoup de rotations dans les fonctions publiques albanaises. Nous n'avons créé que des « îlots de confiance », qu'il faut maintenant élargir. Or la seule ouverture d'un canal de communication demande un an.

En outre, en termes de management, une administration comme la police albanaise ne peut digérer qu'un certain volume de réformes à la fois.

Si j'étais commissaire européen, j'essayerais d'élaborer un concept, une stratégie bien calibrée. Où va-t-on d'ici à 2015 ? Et j'arrêterais avec les programmes d'un an, dont on sait à quoi ils mènent. Des programmes de un à trois ans, c'est de la m... L'Europe ne vous le dira pas, mais le Kosovo par exemple, c'est un désastre.

Que faire, vu de Belgique ?

Si nous voulons lutter contre le crime en Belgique, c'est ici qu'il faut se battre. Installer une douane, une police solide. La sécurité, voilà ce qui permettra ensuite la venue des investisseurs en Albanie. Et il faut vaincre le crime organisé dans la société : la police seule ne peut pas vaincre la mafia, c'est un problème moral qui doit être remporté par la société. Il y une très grande résistance culturelle : ils ne parlent pas de « mafia » mais de commerce, ils ne parlent pas de « corruption » mais de cadeaux...

Pourtant, le gouvernement Berisha frappe le crime organisé comme jamais auparavant...

Excellente action gouvernementale, tant en Albanie qu'à l'étrange ! Ils frappent des groupes qui n'étaient jamais touchés. On peut juste se demander pourquoi ils n'ont pas frappé plus tôt. Par ailleurs, est-ce une action sélective contre les seuls groupes criminels proches des socialistes (NDLR : dans l'opposition) ? Nous ne le savons pas...

6clopes

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Message par grand lug Sam 13 Fév - 19:54

Et a oostende ,attaque du poste de police 1samedi soir ,les poulets senfermeront dans le poste ,et attendront le renfort du posa ,le lundi matin ,pour les arrestations !
QUi en a parle dans la presse:??? juste pere UBU !

grand lug

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